vendredi 9 juillet 2010

The Longest Night

Il est là. Le baleineau. Qui ressemble plus à un crapaud finalement. Les temps forts de la nuit la plus longue de notre vie :

- l'arrivée à la maternité, le 5 juillet à 17h30. Plusieurs femmes font la queue à l'accueil, pour des rendez-vous de consultation et d'échographie, je m'installe sur un fauteuil dans la salle d'attente pendant que Marc essaie d'attirer l'attention. "Excusez-moi, mais ma femme est sur le point d'accoucher". Phrase culte.

- à l'examen, le travail est bien engagé, direction la salle de naissance directement. A ce moment-là, j'étais persuadée que la naissance aurait lieu avant minuit, donc le 5 juillet. Nickel. Pauvre naïve...

- la pose de la péri : ALLELUIA JESUS CHRIST! L'anesthésiste a beau être aimable comme une porte de prison, là, j'ai envie de présenter sa candidature au Vatican pour le canoniser.

- fin de la garde de la sage-femme de jour, Marie-Anne, qui s'avère être une élève sage-femme. Zieute l'hématome de ma perf : non sans déc, vous êtes élève ? (je suis méchante, elle a été adorable et très professionnelle)

- arrivée de Juliette, la sage-femme de nuit. Cool, je la connais, elle animait le dernier cours de préparation auquel j'ai assisté. Super dynamique, plein d'idées de positions pour faire avancer le travail (pas du genre à vous laisser faire la tortue pendant des heures).

- damned, le bébé s'engage dans une position peu académique. Ce sera plus long que prévu. OK, tant que tu me refais un shoot de ton produit miracle, je te suis cocotte. Et tant qu'on y est, Juliette m'injecte de quoi rapprocher les contractions (elle m'a dit le nom du produit, j'ai compris "Château-Chinon", on a bien rigolé)

- bon le coup du ballon pour faire changer de position le bébé, ça marche pas trop. Va falloir y aller pour de vrai là.

- la fin : je passe dessus, pas besoin de traumatiser tout le monde. Vous avez pas été réveillés par une baleine hurlante autour de 3h30 mardi dernier ?

- Abel naît enfin, le 6 juillet à 3h40 du matin. Grosse grosse décharge d'émotions. Nous avons trois heures devant nous, tranquilles en salle de naissance. Ces trois heures passent comme 10 minutes...Marc accompagne les sages-femmes pour habiller Abel "comme un congolais" (bravo pour l'expression culte Yacko) avec des fringues toutes dépareillées, mais on s'en fout. Juliette déclare qu'Abel a des "pieds à tongues". Bref, ça continue à bien se marrer.

- arrivée vers 7h30 dans ma chambre...double, partagée avec une ronfleuse au bébé hurlant. OK, je vais pas rester longtemps là par contre.

- 9h : on décide de faire une "sortie précoce" de la maternité, dès le lendemain. On sortira finalement mercredi autour de 15h, "contre avis médical". Depuis, Abel se porte mieux que bien, il a déjà retrouvé son poids de naissance (la sage-femme qui passe chez nous n'en revenait pas).

...to be continued...

2 commentaires:

  1. l'expression exacte étant: "mieux sapé qu'un congolais", faisant référence à l'amour légendaire de Marco pour la sape (société des ambianceurs et des personnes élégantes). Et le berceau de la sape est bel et bien le Congo-Brazza, il faut le dire! =)
    Sinon toutes mes féliciations et bienvenue au petit albatros (qui a déjà tout d'un grand!)
    Gros bisous

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  2. autrement dit: il est mieux sapé que fifty cent! surtout dans son pije à souris!!

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